Le poison est dans la dose plus que dans le produit. Cette formule, vous avez du l’entendre souvent. En effet, certains produits s’avèrent d’emblée bien plus nocifs que d’autres. Mais à faibles doses, ils peuvent s’avérer bénéfiques. A l’inverse, un produit excellent pris en trop grande quantité peut créer des déséquilibres. Dans l’absolu donc, il n’existe pas de mauvais ni de bons aliments. Juste des quantités à respecter selon les efforts, les besoins nutritionnels, la capacité à éliminer correctement, le métabolisme particulier de chacun et, bien sûr, les goûts… Y compris le goût du risque parfois.
Qu’est ce qu’on appelle ‘nutriments’
Pour fonctionner, le corps a besoin d’énergie. Cette énergie, il la trouve sous différentes formes ; dans l’air que nous respirons déjà, qui nous fournit l’oxygène, dans l’eau ensuite, et surtout dans les aliments. En plus d’énergie, souvent symbolisée par le sucre, le corps développe des besoins particuliers, pour sa croissance, pour sa défense ou son immunité, pour faire face aux simples besoins journaliers de base d’un corps humain. C’est dans les différents nutriments, présents au sein des aliments, que le corps trouve tous les éléments dont il a besoin pour fonctionner normalement.
Ces nutriments se classent en différentes catégories ;
- Les sucres, rapides et lents, les premiers destinés à servir tout de suite, les seconds ayant pour but de stocker de l’énergie en vue d’efforts à accomplir ;
- Les lipides, ou les graisses, indispensables au transport des vitamines, à la structuration des membranes des cellules du corps, au fonctionnement des hormones ;
- Les protéines, qui jouent un rôle primordial dans la construction du corps, dans sa réparation, des tissus musculaires, des ongles, de l’épiderme, des cheveux jusqu’à intervenir dans la construction et dans l’entretien de l’ADN.
Les micronutriments
Viennent ensuite les micronutriments, comme les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments. Les vitamines interviennent dans beaucoup de processus vitaux. Elles ont un impact direct sur la vue, sur les défenses immunitaires, sur la fabrication et la consolidation des os et bien d’autres choses encore.
Les minéraux comme le potassium, le calcium, le magnésium, le phosphore sont indispensables au fonctionnement du cœur, à la fabrication osseuse, à l’humeur, à la mémoire et interviennent eux aussi dans de multiples processus vitaux permettant à notre corps de fonctionner à son optimum.
Les oligo-éléments ont également leur importance. Mais dans les faits, leur présence est tellement limitée que l’on ne sent leurs effets qu’en cas de carences graves. Le fer, le cuivre, le sélénium, le zinc. Sont autant de ces oligo-éléments qu’on ne voit que quand ils ne sont pas là.
Et les fibres ?
A proprement parler, les fibres ne font pas partie des nutriments. Malgré tout, elles jouent aussi un rôle important, celui de facilitateur de digestion. La digestion est un moment crucial dans la journée d’un corps. C’est ici que le bol alimentaire subit ses premières transformations. Ce qui demande souvent beaucoup d’énergie.
Voilà pourquoi d’ailleurs il est important de ménager un temps avant de reprendre l’activité physique, sans quoi l’énergie disponible se consacre à l’activité physique immédiate et ralentit voir diffère la digestion. Ce qui a pour effet la fermentation partielle du bol alimentaire. Les nutriments subissent alors une transformation non désirée qui peut s’avérer problématique en fonction des terrains et des aliments ingurgités.