La soupe est sans aucun doute le symbole de l’aliment peu goûté par les enfants. Il faut dire qu’en matière d’encouragements, on a peine à trouver pire que « mange ta soupe, ça fait grandir ! » Pourtant, la soupe est un plat merveilleux. Il en existe de nombreuses déclinaisons, pour tous les goûts. Mieux encore, la soupe nous permet même d’ingurgiter notre quota quotidien de fruits et légumes. Avec l’hiver froid qui s’installe, rien de tel qu’un bon bar à soupe pour se retrouver autour d’un moment familial privilégié.
La soupe à travers l’histoire
Le pain et la soupe sont sans conteste les deux aliments de base de nombre de civilisations. Inutile de revenir sur les recettes particulières à chaque époque, la soupe avait essentiellement une utilité ; permettre de tremper le pain sec pour le ramollir. D’ailleurs, le mot ‘soupe’ vient de cette action de tremper son pain dans un bouillon. Suppa, en vieux français, signifie tremper. Il faut dire qu’aux origines, les veloutés et autres suprêmes n’étaient pas de mise sur toutes les tables. On se contentait plutôt facilement d’un bouillon plus ou moins riche. Et, à défaut de viandes ou de poissons, le pain permettait d’y donner un peu de corps.
A travers les âges et selon les pays, la soupe à pris diverses formes. Le gaspacho espagnol, l’açorda chère aux portugais, l’älle brod de Finlande… Autant de noms différents pour une même recette ; des légumes (et parfois un peu de viande ou de poisson) et de l’eau. On peut retirer les aliments avant consommation et l’on obtient un bouillon. On peut mixer les légumes et les autres ingrédients et aller jusqu’à obtenir un velouté. On peut y ajouter des croûtons de pain, du fromage râpé et out ce qui peut enrichir le bol bien chaud qui nous fait face.
Quels sont les types de soupe que l’on peut trouver ?
Vous l’avez compris, il n’existe pas seulement une soupe, mais des soupes. Des centaines de soupes différentes, que l’on peut décliner selon divers types. Mais de grâce, oubliez vite l’hideuse soupe aux vermicelles industriels de nos cantines scolaires des années 80. Il est temps désormais que vous puissiez apprécier sa soupe selon son format ;
- Un bouillon est généralement constitué à base de légumes. Il s’agit de l’eau de cuisson des légumes, parfois enrichi d’herbes aromatiques. Il se mange facilement avec des tranches de pain.
- Un consommé est un bouillon de viandes ou de poissons. Ici, on clarifie l’eau de cuisson et on l’avale chaude, avec du pain.
- Un potage est une soupe à proprement parler. Les légumes sont entiers dans le bouillon. Mais il peut s’agir de pâtes, de riz, voire de poisson.
- Un velouté est une soupe mixée, allongée à la crème fraîche, parfois au jaune d’œuf, afin de lui donner sa texture veloutée.
- Une crème est un velouté plus épais, mais toujours lisse. Attention, au dessus, vous risquez de tomber dans la purée de légumes.
- Le smoothie est une purée, mais que l’on a pris soin d’émulsionner, pour lui donner son côté aérien, léger.
- Le gaspacho est une soupe mixée que l’on déguste froide.
Les bars à soupe, nouvelle tendance
Maintenant que vous connaissez mieux la soupe, saviez-vous que vous pouviez découvrir des lieux particulièrement pointus sur la question ? Les bars à soupe. La tendance, née à New-York dans les années 90, a désormais rejoint ce côté-ci de l’Atlantique. Elle se présente essentiellement sous deux formes ; en restaurant ou bars à soupes et dans les food trucks. Faciles et rapides à préparer sur mesure, très nourrissantes, avec une capacité impressionnante à varier les plaisirs, les soupes conquièrent peu à peu la gastronomie. On peut s’en délecter jusqu’à s’en lécher les doigts assis sereinement sur une table de comptoir comme on peu l’avaler entre deux rendez-vous au bureau.
En famille, le bar à soupes est l’occasion de laisser chaque membre se laisser aller à ses envies, salées ou sucrées, et de se retrouver autour d’un moment chaleureux. Les immenses variétés de soupes permettent d’être certain de coller à tous les goûts.