Depuis plusieurs années, les anciens préceptes d’Hippocrate semblent enfin prendre racine dans nos mondes modernes. Du moins en France. Quelques 400 ans avant J.C., le scientifique grec martelait que la bonne santé des personnes se trouve avant tout dans leur alimentation. Un principe alimentaire aujourd’hui confirmé par toutes les analyses scientifiques, quelle que soit la discipline. En conséquence, la nutrition prend de plus en plus de place et le gouvernement nous livre ses recommandations pour être en bonne santé.
Opposition de style
Dans un monde qui vante sans cesse le prêt à manger, rapide, coloré et souvent très salé, très gras et/ou très sucré, de telles recommandations ne sont pas seulement nécessaires, mais carrément indispensables. L’offre de nourriture préparée et ultra transformée est tellement vaste qu’il paraît impossible de passer à travers. Or, on sait aujourd’hui qu’un excès de ce type d’alimentation (junk fast trash food) apporte son lot de désagréments sanitaires. Dès lors, il devient presque impossible de manger sans prendre un traitement médical par ailleurs. Où quand les intérêts de big pharma rejoignent ceux de l’industrie agroalimentaire.
Pourtant, bien manger n’est pas si compliqué… Si vous avez le temps de cuisiner un peu. Car c’est bien là que réside le secret. Plus ce monde va vite, moins il nous permet de réfléchir et plus il nous force à consommer du déjà prêt. D’où cette urgence de ralentir, pour prendre le temps de gagner du temps sur notre santé, atout majeur d’une vie agréable sur terre. En toute logique, si nous vivions dans un espace sain, des recommandations pour bien manger n’existeraient même pas. Nous n’en aurions pas besoin. Mais devant les montagnes de sucres qui se dressent devant nous, ces recommandations sont utiles… Très utiles.
Attention aux sucres et aux aliments ultra transformés !
Les fruits et légumes sont bien évidemment mis en avant pour leurs apports en fibres et en sucres naturels. Quand on évoque le fait de manger 5 portions de fruits et légumes par jour, il faut comprendre environ 4à 500 grammes de fruits et/ou de légumes. Si possible en variant régulièrement. En effet, tous les fruits et ou les légumes ne disposent pas des mêmes apports nutritionnels. Voilà pourquoi il faut varier. Pour exemple, une portion peut correspondre à deux cuillères à soupe ou à une tomate classique moyenne. Pour des raisons évidentes, il est important de privilégier les fruits et légumes de saison et d’éviter au maximum les jus de fruits, beaucoup trop sucrés, et déficients en fibres. De même les fruits secs sont également très sucrés.
Les légumineuses (pois, lentilles, etc) sont conseillées, car riches en fibres et en protéines végétales. De la même façon, les féculents complets sont à privilégier. Contrairement aux idées reçues, les féculents ne font pas grossir. Surtout s’ils sont effectivement complets, c’est-à-dire composés de glucides complexes que le corps peut utiliser progressivement, contrairement aux glucides simples, métabolisés rapidement puis stockés et très pauvres en fibres du fait de leur raffinement. Côté huiles, le colza, l’olive et la noix sont à privilégié, plus complètes et plus riches en oméga que les autres. Essayez également de manger 2 poissons ou portions de fruits de mers par semaine. Enfin, les produits laitiers frais sont également conseillés. Fromages, yaourts nature frais sont à privilégier. Et plus encore les fromages à pâte dure, très riches en calcium. Mais attention à a crème fraîche et aux desserts à base de lait ; trop peu de lait pour trop de sucres.
Limiter la viande et les sucres
Concernant les viandes rouges, leur apport protéiné, s’il est nécessaire à la croissance, doit être limité. Il est conseillé de limiter les quantités de viandes à 500 grammes par semaine, hormis la volaille, qui peut éventuellement se consommer plus fréquemment. Plus précisément, la consommation de charcuterie doit être vraiment contrôlée. Difficile avec le retour des apéros pendant l’été, mais pourtant indispensable. Limitez à 150 grammes par semaine. D’autant que de nombreuses charcuteries sont très salées, et que la consommation de sel est également à limiter, pour cause risques de maladies cardio-vasculaires.
Enfin, la consommation d’alcool est à surveiller de près. Pas plus de 2 verres standards par jour, et surtout pas tous les jours. Pas plus de 10 verres dans la semaine, avec des jours sans. Quant aux boissons sucrées, aux aliments gras, salés et sucrés et aux produits ultra-transformés, ils sont à bannir d’une alimentation saine. Il est impossible de combiner bonne hygiène alimentaire et sucres, sels et gras en excès. La seule boisson qui soit vraiment recommandée, c’est l’eau ; sans conteste la meilleure boisson du monde et de tous les temps.