Avant d’appliquer les conseils nutritionnels généralistes, il est indispensable de calculer son propre métabolisme, afin d’ajuster les apports journaliers.
Comment doser les calories en fonction de son métabolisme
Tous les jours, il nous est ‘conseillé’ de manger mieux, de faire du sport, ou de nous mettre à la diète. Non plus simplement pour une question d’image, comme c’était le cas il y a vingt ans, mais pour notre santé. Et chaque magazine y va de son avis sur tel régime, telle pratique sportive, telle quantité de nutriments IN-DIS-PEN-SA-BLES pour notre corps et autres affirmations généralistes destinées avant tout à nous faire consommer. Du dernier programme minceur à la dernière chaussure ‘running’, il n’y a pas de petits profits.
Mais la vérité, c’est que tous les corps sont différents. La taille, le poids, l’activité physique et cérébrale quotidienne sont autant de critères qui viennent se mêler à la génétique, à la prédisposition pour tel désagrément, telle carence ou tel hypertrophie localisée, à l’environnement, à l’état psychologique même… Voilà pourquoi une recommandation généraliste n’est jamais qu’une indication à affiner en fonction de ses propres particularités. La question, c’est : Comment s’y prendre ?
Calculer son métabolisme
Calculer son métabolisme revient à calculer la quantité d’énergie dont nous avons besoin quotidiennement en rapport avec notre physique et notre activité personnelle. Ces formules, nées il y a 100 ans aux États-Unis des cerveaux de James Harris (biométricien et botaniste) et de Francis Benedict (physiologiste, chimiste et nutritionniste) et affinées plusieurs fois depuis par d’autres chercheurs, ont pour but de quantifier le besoin minimal de calories nécessaires au corps humain pour fonctionner normalement, en fonction du sexe, de l’âge, de la taille, du poids et de l’activité physique de chaque individu.
Un métabolisme de base a été calculé. On peut le considérer comme le point 0, quand le corps humain ne fait rien. Absolument rien. Ce qui n’arrive jamais puisque même quand nous ne faisons rien, nous respirons, notre corps maintient sa température et notre cœur bat. Il faut donc considérer les résultats du calcul comme un apport calorifique (c’est-à-dire énergétique) de base, en fonction des paramètres nommés plus haut.
Par exemple, un homme de 45 ans, mesurant 1,80 m et pesant 75 kg, plutôt sédentaire, à l’activité physique existante mais limité (1 à 3 fois par semaine) consomme au minimum 2320 kilocalories par jour. Une femme de 28 ans, mesurant 1,65 m, pesant 57 kilos et ayant le même profil légèrement actif consomme quant à elle 1890 kilocalories minimum chaque journée.
Faites un calcul personnel
Calculer votre métabolisme vous permet donc de connaître réellement vos besoins en apports journaliers en matière d’énergie. Il ne vous reste plus qu’à répartir ces calories englouties dans les différents aliments, en fonction de vos besoins personnels, temporaires ou constants, dans les différentes vitamines, sucres, graisses, fibres, nutriments, oligo-éléments et autres ingrédients qui font à la fois le sel de la vie et la base de la santé.
Faites le constat chez vous et vous saurez facilement dans quelle catégorie vous vous situez ;
- Soit vos apports caloriques sont limités et vous risquez certaines carences, votre corps devant puiser sans cesse dans vos réserves pour fournir l’énergie nécessaire ;
- Soit vos apports caloriques sont supérieurs à vos besoins réels et vous prenez immanquablement du poids.
En effet, la masse, y compris la masse corporelle, est de l’énergie inerte, stockée. L’activité physique par exemple, permet de convertir la masse en énergie, par le biais du mouvement. Finalement, Einstein ne disait pas autre chose quand il inventait E=MC2 ; l’énergie égale la masse multipliée par la vitesse…