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Hiver : et si on se réconfortait avec de la comfort food ?

Encore un néologisme anglophone pour nous expliquer dans la langue de Washington ce que nos arrières grands-mères savaient déjà depuis plusieurs générations ; l’hiver, rien ne vaut un bon plat bien de chez nous pour nous réchauffer le corps et le cœur. La comfort food, c’est tout simplement la cuisine qui nous rassure, qui réchauffe aussi bien l’estomac que les doux souvenirs de notre enfance. La comfort food, c’est aussi souvent l’occasion de s’octroyer le luxe de la simplicité. La sobriété revient à la mode, y compris dans les cuisines.

Les plats typiques de la comfort food

Au sein de cette catégorie, on retrouve des plats qui n’ont souvent rien en commun, si ce n’est peut-être leurs hautes capacités caloriques et sentimentales. Pêle-mêle, voici donc ce que vous pouvez considérer comme de la comfort food ;

  • La crème caramel ;
  • La soupe à l’oignon ;
  • Le gratin dauphinois ;
  • La pâte à tartiner ;
  • La charcuterie ;
  • Le pot-au-feu

Bien entendu, la liste n’est pas exhaustive. Dans les faits, tout ce qui vous rappelle les bons plats de grand-mère, les plats d’hiver mangés au coin du feu, dans une belle ambiance familiale, peut être associé à de la comfort food. Rappelez-vous que tout ce qu’on lui demande, c’est de nous faire passer un bon moment, culinaire et nostalgique. Et ce, même si le nostalgique l’emporte bien souvent sur les qualités culinaires.

D’où vient le terme comfort food ?

L’expression désormais consacrée est apparue pour la première fois dans un article du Palm Beach Post, en 1966. L’auteur de l’article remarquait alors que les adultes soumis à un stress sévère se tournaient instinctivement vers ce qu’il conviendrait d’appeler comfort food, une nourriture associée à la sécurité de l’enfance, comme les différents plats évoqués plus hauts. Et c’est exactement ce sens que revendique la comfort food. D’ailleurs, plusieurs études psychologiques en rapport avec la nourriture ont été réalisées de part le monde. Et il apparaît bien que la sensation procurée par cette nourriture rassérénante est de nature à calmer le stress, voire à délivrer un court état de bien-être salvateur dans une période d’angoisse.

Les psychologues, dans leurs études, ont subdivisés les adeptes de comfort food en 4 catégories ;

  • Ceux qui cherchent à retrouver les sensations de leur enfance, nostalgiques ;
  • Ceux qui vivent leur santé à travers leur nourriture, Les utiles ;
  • Ceux qui ont besoin d’assouvir un plaisir ;
  • Ceux qui recherchent le bien-être physique.

A chaque fois, le but final est le même ; se rassurer momentanément, se faire du bien au corps et à l’esprit. C’est juste le vecteur de ce bien-être qui s’exprime différemment au travers de la nourriture procurant le confort physique et psychologique demandé.

Faites-vous plaisir !

En somme, la comfort food, c’est l’exact opposé des sempiternels régimes que l’on demande de faire à intervalles réguliers. Faites-vous plaisir ! Faites-vous du bien ! Au corps, au cerveau, au cœur. Si le dogme de la souffrance nécessaire et indispensable pour être belle semble encore avoir de beaux jours devant lui, il n’y a par contre aucune raison de souffrir pour se sentir bien. Et c’est ce qu’indique clairement la comfort food. Ensuite, à chacun ses repères et son confort culinaire. Pour certains, ce sera dans un pot-au-feu à la façon tante Simone, pour d’autres, ce sera l’alimentation certifiée bio et locale, pour d’autres encore, le bien-être provoqué par le sucre. Mais pour tout le monde, l’objectif est le même ; manger quelques chose qui nous fait du bien, et quelques chose de simple de préférence.

Finalement, derrière ce terme anglo-saxon savamment passé par les bureaux marketing, se cache peut-être un réel élan de sobriété. Une vraie bonne chose, rassurante pour tout le monde, non ?