Les assistants virtuels ont envahi nos vies. Plus un jour qui passe sans que l’un d’eux nous conseille sur notre tenue vestimentaire en fonction de la météo, sur notre pratique sportive ou sur le contenu de notre assiette. Au final, un robot, IA ou non, finit par diriger notre alimentation pour notre bien. Serions-nous devenus incapables de déterminer quels les bons produits pour notre santé sans l’aide de ces assistants virtuels ?
Un robot coach de vie ?
A y regarder de plus près, un assistant virtuel, c’est un ordinateur, un processeur, un bot comme on dit. Donc, quand votre montre, votre application smartphone ou votre IA personnelle vous explique ce que vous devez faire pour rester en bonne santé, c’est un robot qui formate les habitudes de votre vie. Certes, il est personnalisé. C’est-à-dire qu’il prend en compte tous les éléments de votre personnalité avant de vous diriger vers telle activité ou tel produit. Mais malgré tout, il livre une « pensée » paradoxalement déconnectée. Car quel plus grand plaisir que de choisir soi-même, sur le marché, ses aliments ? Quelle plus grande joie que de cuisiner « au feeling », ce que l’envie nous dicte sur le moment ? Quel pied de savourer un excellent plat mitonné par nos soins experts ! Même si nous ne sommes qu’experts du dimanche.
la froideur d’une application internet
Au lieu de cela, une application internet qui met en avant la structure moléculaire de l’aliment, ses qualités nutritives aussi, faisant passer au second plan, la texture, la saveur, le goût. On e dit pas qu’ils sont absents. Simplement, ils ne sont plus prioritaires et sont souvent recréés artificiellement. Aujourd’hui, on choisi en fonction de l’apport nutritionnel, on commande en ligne, on ouvre la boîte et, bien des fois, on passe au four micro-ondes. Le grand danger des assistants personnels virtuels, c’est le risque d’élimination de ce qui fait le sel de la vie pour ne focaliser l’attention que sur la performance…
L’assistant virtuel a permis de gros progrès
Malgré tout, on ne peut nier que l’évolution actuelle de la consommation de nourriture vers une meilleure hygiène alimentaire soit en partie le fait de ces assistants. Aujourd’hui, on trouve facilement la composition des aliments, des nutriscores parsèment les applications, les conséquences d’une bonne ou d’une mauvaise alimentation sont facilement accessibles. L’assistant personnel nous informe, et sait nous diriger selon nos besoins nutritionnels réels. Et c’est aussi un grand progrès.